Un petit exercice pratique, ça vous tente ? Oui! Génial!
Vous êtes prêt ?
Alors, allons-y…
Quelles ont été vos pensées ?
Oui, juste là, à l’instant, au moment même où vous avez lu le titre de cet article et puis cette invitation !
Quelles ont été vos pensées / attentes / anticipations / appréhensions / sensations ?
C’était juste là, il y a quelques secondes !
Oui, vous pouvez rembobiner le fil de vos pensées, de vos sensations, c’est largement possible !
Ça y est, vous les avez ?
Parfait, prenez soin de les noter sur un bout de feuille ou bien dans les commentaires juste en bas de la page… Merci !
Félicitations !
Vous tenez là une matière première qui vaut de l’or !
Oui, de l’or, car c’est une partie de votre organisation interne qui est là devant vous ; elle se met à jour devant vos yeux, votre conscience…
Peut-être est-ce une partie de vous que vous aimez et avec laquelle vous êtes en accord ?
Peut-être est-ce une partie de vous que vous redoutez et avec laquelle vous êtes en désaccord ?
Peut-être est-ce une partie de vous avec laquelle vous avez l’habitude de débattre ?
Peut-être est-ce une partie de vous avec laquelle vous avez l’habitude de vous battre ?
Peut-être est-ce quelque chose d’inattendu, de surprenant qui vous saute soudain à la conscience comme le ferait un enfant dans vos bras ?
Quoi qu’il en soit, vous aurez désormais beaucoup d’effort à faire pour faire l’économie de ce constat, de cette prise de conscience, de cette révélation peut-être…
Cette matière première est une tournure d’esprit, de votre esprit… Mais soyons plus précis !
Si ce n’est pas un élan d’ouverture à la curiosité qui est venu en premier, c’est que vous avez là votre mental dans toute sa magnificence ! Avec sa cohorte de jugements, peurs, réticences…
Alors, peut-être pourrions-nous l’apprivoiser, le questionner, doucement, tranquillement…
De quoi as-tu peur ?
Si vous n’avez pas de réponse tangible, ne vous en inquiétez pas, ce n’est pas si simple… même si vous êtes rompu à ce genre de maïeutique.
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L’objectif de cet exercice était de vous faire toucher du doigt le double potentiel offert par la pratique de la Sophrologie !
Je m’explique :
Il est possible de pratiquer la Sophrologie dans son aspect « recouvrant ».
Cette dernière consiste à œuvrer à l’apaisement d’un symptôme, d’une problématique, en y déposant comme un voile de douceur qui va permettre à la personne de pouvoir continuer le fil de son existence…
Dans cette dynamique, les outils « conditionnés », par exemple, que propose la Sophrologie sont d’une efficacité impressionnante ; oserais-je dire redoutable ?
Il est aussi possible de pratiquer la Sophrologie dans son aspect « découvrant ».
Cette dernière consiste à œuvrer, ou plutôt s’ouvrir, à la prise de conscience en profondeur de la raison pour laquelle un symptôme, une problématique, est là présent en vous en ce moment.
Cette dynamique peut impliquer en corollaire un questionnement, une investigation ajustée au vécu de la séance (à ce que je récupère de moi dans l’invitation faite durant la séance), cela dirigé par le thérapeute qui vous accompagne.
Ces deux aspects de la pratique Sophrologique peuvent merveilleusement s’articuler… ou pas !
Cela est principalement déterminé par deux variables :
La demande et l’intention posée par le consultant
Les Forces et l’éthique du thérapeute consulté
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Pour faire le lien avec notre petit exercice pratique du début de cet article ; l’aspect « recouvrant » de la Sophrologie aurait pu déposer sur vos sensations premières un voile intrinsèquement acceptable si cela avait été nécessaire ; l’aspect découvrant est celui sur lequel j’ai tenté de vous donner envie d’aller : laisser venir et accueillir ce qui est là…
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Lorsque j’ai commencé à dispenser des séances de Sophrologie à celles et ceux qui m’en faisaient la demande, une image s’est rapidement imposée à moi et ne m’a jamais quitté.
Si vous le voulez bien, je me permets de vous la partager :
J’ai vu la démarche Sophrologique comme étant l’action de venir éclairer avec une lampe assez puissante une pièce obscure et fermée depuis des années.
Un peu comme si, lors de sa demande, le consultant souhaitait récupérer à son actif une cave ou un grenier longtemps abandonné !
Alors, avec respect, ouvrons tout doucement la porte ou la trappe concernée, et lorsque nous éclairerons peu à peu ce lieu laissé pour compte, bien souvent, nous y dérangerons l’ordre qui s’y est établi par défaut.
Ainsi, sortent de ce lieu les occupants qui y avaient élu demeure.
Ces occupants peuvent être de bien des natures : vieilles croyances, habitudes, loyautés, fidélités, peurs, tristesses, rancœurs…, tout autant que joies, réjouissances, et rêves malheureusement enfouies et oubliées.
Car il ne viendrait jamais à l’esprit de quiconque de vouloir masquer par un joli papier peint des murs en décrépitude ou des œuvres d’art, n’est-ce pas?!
Si vous souhaitez partager votre expérience de la Sophrologie, laissez un commentaire ci-dessous…
Si ce texte vous a plu, alors vous pouvez le partager à celles et ceux que vous aimez… Et si vous voulez faire de la Sophro avec moi… Contactez-moi!
Merci et à bientôt…
Siccardi
16 janvier 2018 @ 17 h 52 min
Bonjour , quelle belle métaphore pour expliquer ce qu’est la sophrologie et ce qu’on peut découvrir de soi au fil des séances….
Du coup cela donne un éclairage qui nous sort de la simple gestion du stress et des émotions !
J’ai moi même été souvent témoin et agréablement surprise de voir à quel point les personnes se découvrent ou re-découvrent à l’occasion d’un travail régulier en sophrologie, qu’il soit personnel ou en groupe…..
Fabrice
17 janvier 2018 @ 14 h 59 min
Merci pour ce témoignage! C’est vrai que la méthode Sophrologie est sacrément efficace…
Cath
11 octobre 2018 @ 15 h 51 min
Bonjour,
Merci pour ce partage. Je pratique également la Sophrologie depuis des années. Avec le temps, c’est devenu une philosophie de vie. En prennant conscience de ce qui est là, de ce qui ce vit à l’instant présent, de la façon dont nos émotions se manifestent, il est possible de s’ajuster pour vivre mieux. Vivre pleinement nos joies et traverser les tempêtes sans être déraciné.
Fabrice
11 octobre 2018 @ 17 h 38 min
Merci Cath!